




La moi joyeuse me manque
La moi en joie me manque
Elle a pris la poudre
Elle a pris la porte
Et moi j’ai pris le train
Un wagon d’ombres et de vent
Où défile derrière la vitre
Mon reflet que je ne reconnais plus
Elle riait fort, elle dansait tant,
Où es tu ?
Un rayon de soleil frappe la vitre
Glisse sur ma joue
Brûle mon ennui
Et chuchote un éclat d’autrefois
Est ce un signe du matin ?
Peut être qu’elle n’est pas si loin
Qu’elle attend son heure
Qu’elle reviendra au creux d’un ciel sans chagrin
Danser et rire dans mon cœur